BTS - Comptabilité Gestion - Cours de Mathématiques

Connecteurs logiques

A partir d'une ou plusieurs propositions, on peut construire d'autres propositions. Pour cela, on utilise des connecteurs logiques.

Nous allons découvrir les connecteurs « négation », « conjonction », « disjonction », « implication » et « équivalence »

DéfinitionNégation

Le connecteur négation est un connecteur unitaire (qui agit sur une seule proposition).

Soit une proposition, on appelle négation de la proposition ( et on note "non " , " " ou encore " ") la proposition vraie lorsque est fausse et fausse lorsque est vraie.

Table de vérité :

1

0

0

1

Exemple

Reprenons des exemples de propositions et cherchons leur négation.

 : un mois comporte au plus 31 jours (V) ;  : un mois comporte plus de 31 jours (F)

 : (V) ;  : (F)

 : (F) ;  : (V)

DéfinitionConjonction

La conjonction est un connecteur binaire (qui agit avec deux propositions) et qui correspond au connecteur logique ET.

Soient P et Q deux propositions, la conjonction des propositions P, Q est la proposition R notée P et Q ou encore .

(P et Q est Vrai) si et seulement si (P est Vrai et Q est Vrai).

Table de vérité :

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0

1

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0

Exemple

P= "6 est un nombre pair" ; Q="6 est un multiple de 3" ; est Vrai.

P= "6 est un nombre pair" ; Q="6 est un multiple de 5" ; est Faux car Q est Faux.

DéfinitionDisjonction

La disjonction est un connecteur binaire (qui agit avec deux propositions) et qui correspond au connecteur logique OU.

Soient P et Q deux propositions, la conjonction des propositions P, Q est la proposition R notée P ou Q ou encore .

(P ou Q est Vrai) si et seulement si (P est Vrai ou Q est Vrai).

Table de vérité :

1

1

1

1

0

1

0

1

1

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0

0

Exemple

P= "6 est un nombre pair" ; Q="6 est un multiple de 3" ; est Vrai car P est Vrai ( ou encore car Q est Vrai)

P= "6 est un nombre pair" ; Q="6 est un multiple de 5" ; est Vrai car P est Vrai.

DéfinitionImplication

Le connecteur implication est un connecteur logique binaire utilisé pour exprimer une relation de cause à effet. Il correspond au "Si ... Alors".

Soient P et Q deux propositions, P implique Q est la proposition notée dont la valeur de vérité est donnée par la table :

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1

1

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0

1

Exemple

Soit k un nombre réel donné, soit P la proposition "k>5", soit Q la proposition "k>0".

Si k>5 est Vrai alors k>0 est Vrai et si k>5 est Faux alors k>0 est soit Vrai soit Faux. On a donc bien P Q D'après la table de vérité.

  • A titre d'exercice, trouver si possible une valeur de k telle que :

    • (P vrai) et (Q faux)

    • (P faux) et (Q vrai)

    • (P faux) et (Q faux)

RemarqueRemarques

  1. En mathématiques on utilise essentiellement la première ligne de la table, et parfois la dernière lorsqu'on mène un raisonnement dit "par l'absurde".

  2. On veillera à ne pas confondre avec (qui peut aussi s'écrire ) en effet, ce n'est pas parce que la première est Vraie que la seconde l'est.

Par exemple, soit k un nombre réel donné est VRAI, mais est FAUX.

DéfinitionEquivalence

Le connecteur équivalence est un connecteur logique binaire utilisé pour exprimer une relation de cause à effet et sa réciproque. Il correspond à la locution "... si et seulement si ...".

Soient P et Q deux propositions, P équivaut à Q est la proposition notée dont la valeur de vérité est donnée par la table :

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1

L'équivalence des proposition P et Q est donc la proposition vraie lorsque (P est Vraie et Q est Vraie) ou lorsque (P est Fausse et Q est Fausse).

Exemple

Reprenons le contre exemple précédent.

Appelons P la proposition et Q la proposition . Nous savons déjà qu'on a P Q mais pas Q P.

Considérons à présent la proposition R : " ET ". On a bien P R et on a maintenant R P ce qui signifie que P R

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